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Il expire la fumée de sa cigarette en regardant l’heure. Adossé au muret en compagnie de sa jumelle, Caglar attend patiemment l’arrivée de ses deux aînés. Comme il déteste être en retard, il a insisté pour qu’ils arrivent sur les lieux avec un peu d’avance.  Mieux vaut être sur place avant l’heure qu’après. Une petite manie qui peut s’avérer agaçante pour beaucoup mais dont Sean n’est pas près de se débarrasser de sitôt. Hailey a bien entendu fait comprendre qu’il était plus que pénible à vouloir à tout prix être en avance, en utilisant son langage coloré habituel. La soirée avance lentement. Le moment que Sean préfère dans la journée. La vie nocturne est un univers dans lequel il évolue avec facilité, où il prend ses marques. Il se fait un nom, lentement. Un nom indissociable de celui de sa jumelle. Une renommée qui d’ailleurs vient de leur rendre service. Et qui rendra probablement service à leurs aînés, qu’ils doivent retrouver. Des informations intéressantes sont tombées dans leur mains et ils savent que Klaus est prêt à les entendre si ça peut aider le business d’armes qu’il tient avec Robin.

Alors qu’il balaye les alentours des yeux, son regard s’arrête sur une silhouette familière devant le quartier général de la Garde Rouge. Il a déjà vu ce visage une fois. Il penche la tête sur le côté en dissimulant très mal son sourire. Il s’agit du type qui lui a tapé dans l’œil à la boutique des Summers. Il n’y a pas repensé depuis parce qu’il a eu un emploi du temps très chargé. Gérer un gang à deux, ça occupe, mine de rien. Il faut décrocher les gros contrats, éliminer la concurrence, faire marcher les affaires. Mais à présent qu’il le voit, Sean Caglar est en train de sourire comme un collégien. Ce qui n’échappe pas à sa sœur qui s’empresse de lui asséner un coup bien précis dans les côtes. Déconcentré, il grogne en se massant le flanc, gratifiant sa jumelle d’un regard furieux. Quoi, on a plus le droit de mater, dans ce monde ? Ses yeux s’arrêtent une nouvelle fois sur la silhouette de Summers, brièvement avant de revenir sur Hailey qui lui désigne celles de Klaus et Robin qui arrivent, reconnaissables par leurs démarches. Se redressant et fichant les mains dans les poches de sa veste, Sean s’apprêtent à les saluer du regard quand soudain… la détonation. L’explosion le projette contre le muret.

En une seconde, ce qui ressemblait à une soirée paisible s’est transformé en enfer. Les cris et les débris, voilà ce qu’il voit à présent. Son premier réflexe est de se remettre debout et de chercher sa fratrie des yeux. Hailey, Klaus et Robin sont sonnés, mais ils vont bien. Et à voir l’expression de sa sœur jumelle, elle est vénère. Oy. Il plaint ceux qui vont se heurter à elle. C’est drôle que sa première pensée soit celle-ci, alors qu’ils viennent littéralement de se payer une explosion sur le coin de la face. Il regarde autour de lui et surtout d’où vient la détonation. Il n’a pas à chercher bien longtemps. Son cerveau se met en marche rapidement, analysant la situation dans son ensemble pour trouver le meilleur moyen d’en tirer profit. Car il est comme ça, Sean. Opportuniste. Une faille et il s’y engouffre. Mais cette fois, c’est pour les affaires. Sa jumelle part dans une direction, lui dans l’autre. Il jette un regard à ses aînés pour les informer de son intention. Il leur expliquera son choix plus tard, la raison qui l’a poussé à agir. Car il ne fait rien sans raison. Le voilà en train de de tenter bloquer le passage, le hasard le plaçant à côté de Summers, dont il observait les contours sans se cacher quelques instants auparavant. Pour une fois, le hasard fait bien les choses. Encore faut-il qu’il ne se laisse pas emporter par la masse. Ce serait fort regrettable.

Il expire la fumée de sa cigarette en regardant l’heure. Adossé au muret en compagnie de sa jumelle, Caglar attend patiemment l’arrivée de ses deux aînés. Comme il déteste être en retard, il a insisté pour qu’ils arrivent sur les lieux avec un peu d’avance.  Mieux vaut être sur place avant l’heure qu’après. Une petite manie qui peut s’avérer agaçante pour beaucoup mais dont Sean n’est pas près de se débarrasser de sitôt. Hailey a bien entendu fait comprendre qu’il était plus que pénible à vouloir à tout prix être en avance, en utilisant son langage coloré habituel. La soirée avance lentement. Le moment que Sean préfère dans la journée. La vie nocturne est un univers dans lequel il évolue avec facilité, où il prend ses marques. Il se fait un nom, lentement. Un nom indissociable de celui de sa jumelle. Une renommée qui d’ailleurs vient de leur rendre service. Et qui rendra probablement service à leurs aînés, qu’ils doivent retrouver. Des informations intéressantes sont tombées dans leur mains et ils savent que Klaus est prêt à les entendre si ça peut aider le business d’armes qu’il tient avec Robin.

Alors qu’il balaye les alentours des yeux, son regard s’arrête sur une silhouette familière devant le quartier général de la Garde Rouge. Il a déjà vu ce visage une fois. Il penche la tête sur le côté en dissimulant très mal son sourire. Il s’agit du type qui lui a tapé dans l’œil à la boutique des Summers. Il n’y a pas repensé depuis parce qu’il a eu un emploi du temps très chargé. Gérer un gang à deux, ça occupe, mine de rien. Il faut décrocher les gros contrats, éliminer la concurrence, faire marcher les affaires. Mais à présent qu’il le voit, Sean Caglar est en train de sourire comme un collégien. Ce qui n’échappe pas à sa sœur qui s’empresse de lui asséner un coup bien précis dans les côtes. Déconcentré, il grogne en se massant le flanc, gratifiant sa jumelle d’un regard furieux. Quoi, on a plus le droit de mater, dans ce monde ? Ses yeux s’arrêtent une nouvelle fois sur la silhouette de Summers, brièvement avant de revenir sur Hailey qui lui désigne celles de Klaus et Robin qui arrivent, reconnaissables par leurs démarches. Se redressant et fichant les mains dans les poches de sa veste, Sean s’apprêtent à les saluer du regard quand soudain… la détonation. L’explosion le projette contre le muret.

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The storms will lead us home

One sails the seas of life and believes. The storms will lead you home. These open roads will call you with the promise, You'll walk the Earth alone. I live in a dream with open eyes I breathe again. I see all your fears, together we can feel. We can heal and take the road less traveled on.