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Fiche Lucy
Jawilsia Nighteyes
DCs : Quelqu'un + quelqu'un d'autre + quelqu'un d'autre
Messages : 142

Feuille de personnage
Je suis joué par: Jawilsia
Humain Modifié
Jawilsia Nighteyes
Tu n’es qu’une humaine. Rien de plus. Rien de moins. Une fille atrocement banale. Une étudiante en histoire de l’art qui a touché ce qu’il ne fallait pas. En regardant dans ta tête, on comprend. Une enfance normale. Tu es timide de nature, parfois un peu trop. Au lieu de dire ce qui te dérange, tu serres les dents et tu attends que ça passe. Tu repasses les évènements dans ta tête et c’est sous ta douche que tu t’exclames que c’est ça que tu aurais dû répondre. Heureusement pour toi, il y a Harry. Tu calques parfois tes réactions sur les siennes, en te demandant bêtement comment il aurait pu réagir dans cette situation. Tu t’inspires de sa légendaire insolence pour rétorquer et montrer que tu as un semblant de caractère. Mais ça ne suffit pas. Les humains sont étranges. Votre espérance de vie est affreusement courte. Et pourtant, vous arrivez à vous soucier des choses qui vous dépassent. De vous torturer l’esprit avec vos état-d’âmes au lieu de profiter du ridicule laps de temps que vous passez dans ce monde. Vous êtes sept milliards. Cela aurait pu tomber sur n’importe qui. Quelqu’un de plus fort. Quelqu’un de plus insolent. Ça aurait bien pu tomber sur ton ami Harry. Mais non, c’est tombé sur toi. Toi, Lucy. C’est toi qui a fusionné avec mon artefact. Et me voilà, logée dans ta tête à observer tes faits et gestes et m’ennuyer ferme devant le vide de vos vies d’humains. Le vingt-et-unième siècle, c’est… comment dirait Harry déjà ? Chiant. Chiant, c’est ça. A une époque, c’était plus mouvementé. Vous vous battiez entre vous et j’étais là, au-dessus de vous à vous encourager. A vous accompagner au combat. A vous regarder vous entretuer pour des prétextes futiles. Maintenant, vos préoccupations ? Votre nombre d’abonnés sur Instagram. Vos prêts étudiants. Vos polémiques stupides sur un film. Alors que ce n’est pas si grave.

Tu étais simplement de passage. Simple étudiante en histoire de l’art. Tu passais dans ce musée pour un exposé sur lequel tu planchais depuis des semaines. Tu aimais bien l’atmosphère reposante des musées, pas vrai, Lucy ? Tu disais que tu t’y sentais à ta place. Et comme le conservateur était un ami de ta mère, rien de plus simple pour toi que de lui demander des informations sur ce que tu cherchais, non ? Il t’a même laissé assister à la mise en place de sa nouvelle exposition. Des œuvres mise en lumière par des fouilles archéologiques. De quoi te plaire. Parmi cette collection, il y a des vases, des fragments d’armes et surtout… surtout, quelque chose m’appartenant. Quelque chose qu’un imprudent a fait tomber en voulant le placer dans la vitrine. Un fragment de la lance de mon plus grand rival, Cúchulainn. Et toi, sombre idiote, tu as pensé bêtement rendre service quand tu t’es penchée pour le ramasser, sans prendre de gants. Ne sais-tu pas ce qui arrive quand un humain touche un objet qui a sur lui le sang d’une déité ? Le fragment de la lance s’est désintégré à ton contact, vidé du peu d’essence que j’y avais laissé. Cette essence qui a fini en toi. Logée en toi comme une épine. Et maintenant, nous voilà. Coincées l’une avec l’autre. J’observe ton monde à travers tes yeux. Je me demande parfois si ça valait le coup de tous vous laisser vivre. Vous êtes tellement insignifiant. Il n’y a que lors des combats pour vos vies que vous vous illustrez. Ou que vous tombez dans l’oubli. A choisir, j’aurais préféré que mon essence aille se loger dans l’un de vos soldats. Vos guerres ont changé. Maintenant, vous allez vous battre ailleurs que chez vous pour des choses qui ne vous regardent pas, en vous cachant derrière vos bonnes intentions et votre complexe du bon samaritain. Ces populations que vous prétendez aider en voulant combattre une soi-disant menaçante terroriste n’ont pas besoin de votre aide. Et encore moins que vous pillez leurs ressources. Mais avec mon essence, oh… Tout ça aurait été bien différent. A la place, je dois me contenter de la plus ennuyeuse des étudiantes en histoire de l’art. Je ne peux qu’attendre de trouver une solution pour que nos routes se séparent. Avant que je ne crève d’ennui.


Il semblerait que je t’ai sous-estimée. Qui aurait pu croire que sous ton apparence banale et ta timidité sans faille se cachait en vérité une volonté de justice ? Ton désir de rétablir l’équilibre te brûle presque toute entière. J’ai remarqué ça quand je t’ai entendu grincer des dents quand quelqu’un fait une remarque sur les drags d’Harry. J’ai remarqué ça également quand tu as assisté à une agression dans le métro et que tu brûlais presque d’intervenir mais que tu savais que tu ne ferais pas le poids. Ton désir de justice m’a frappé quand tu es arrivée à l’université ce matin-là et que tes camarades de promo n’avaient que le sanglant meurtre d’une étudiante s’étant déroulé la veille sur les lèvres. C’est là que j’ai compris ton potentiel, Lucy. C’est la première fois que je me suis vraiment adressée à toi autrement qu’en disséminant un peu de mes pensées par-ci et par-là. Ton corps, mon esprit. Nous avons les moyens de faire basculer le cours des choses. Lucy. Ne reste plus une simple humaine dans l’ombre. Ne reste plus dans cette majorité silencieuse qui s’insurge mais qui reste à sa place. Sois au-dessus de cette masse grouillante d’insecte. Laisse-moi te montrer. Encourager les guerriers…c’est mon rôle après tout. Dans des cas extrêmement rares, les déités choisissent un champion. Elles n’interviennent que rarement. Ce sera une expérience nouvelle que de t’assister pour te montrer la voie autrement que comme le corbeau penché sur ton épaule. Je n’ai pas pour habitude d’intervenir. Je ne suis d’ordinaire que la spectatrice de vos conflits. Je me nourris de vos guerres. Mais pour une raison qui me dépasse, tu m’as plu. Tu m’as montré ton désir de faire pencher la balance. Ton désir de te battre, à ta manière pour un monde plus juste. Ton désir de mener ta propre guerre.


***
Le brouillard qui recouvre Londres n’est pas un mythe. Il entoure la ville d’une aura mystique qui a l’air de la plonger dans une bulle temporelle où le temps n’a pas la moindre importance. Certains quartiers sont plus calmes, bien plus calme que d’autres. Ils ont l’air d’être différent en tout point lorsqu’on passe de l’un à l’autre. Là où il n’y a aucune lumière, une silhouette encapuchonnée saute d’un toit à l’autre. Ses pas résonnent discrètement sur les tuiles. Sa cible est en contrebas. La forme s’arrête un instant. Sous sa capuche, elle ferme un instant les yeux et tend son esprit vers le corbeau qui la suit. En une fraction de seconde, sa vision change. Une vue d’ensemble lui permet de voir tous les détails. Et précisément l’homme aux allures patibulaires qu’elle file depuis près d’une heure. Elle tremble presque d’impatience. Le corbeau survole les lieux, décrivant un cercle avant de se poser un peu plus loin, sans quitter l’homme de ses yeux perçants. Il croasse pour signaler sa position. Lucy saute de son perchoir en rejoindre un autre. Elle ne cessera jamais d’être surprise par les capacités que lui a offert Morrigan. Ses sauts sont calculés, rapides et bien plus hauts que la moyenne. Elle se réceptionne habilement en une roulade pour courir à nouveau sur ce toit. Le corbeau, bien plus loin, s’envole en croassant, l’invitant à le rejoindre. Elle tremble d’appréhension et d’excitation. « Détends-toi et laisse-moi faire. » Morrigan n’arrête pas de lui répêter ces mots depuis le début. Quand elle ne lui demande pas de lui faire confiance. Lucy n’a pas d’autres choix si elle veut atteindre son objectif. Morrigan sait ce qu’elle fait. Quand elle ne lui répète pas à quel point elle est ennuyeuse. « T’aurais quand même pu choisir une autre cible. » « Il a tué et violé cette fille. » « T’as déjà entendu parler des viols en temps de guerre ? Quand une armée ennemie prenait un village, elle… » « On est plus au Moyen-Age, Morrigan. Et on est pas en temps de guerre. » Elle entend le rire sarcastique de la déesse dans un coin de son cerveau. « Pour moi, vous n’êtes pas sorti de la fange de laquelle vous êtes nés. Vous n’avez pas évolué. Et vous êtes toujours en guerre. Seulement, vos guerres sont juste un peu différentes d’avant. » A quoi ça peut bien servir d’essayer de raisonner une déité à l’égo surdimensionné ? Lucy dépense énormément de temps, d’énergie et de patience à tenter de faire entendre raison à Morrigan. Sans succès. Elle lève les yeux au ciel. « Mais soit. Tu veux commencer par lui, allons-y. » Lucy saute, se raccroche à une gouttière et descend habilement. Ses pieds rencontrent le béton d’un balcon. Sa cible passe juste en dessous quelques secondes plus tard. Elle passe par-dessus la rambarde et atterrit juste devant lui en pliant les genoux. « Pete Walker. » Elle prononce son nom d’une voix grave en se redressant lentement. De là où il est, il ne peut pas voir son visage. « Quelle drama queen tu fais. » Lucy ignore la petite remarque de Morrigan pour se concentrer sur Pete. Ce dernier s’est figé. « T’es qui, toi ? » « Si tu sors une connerie du style ton pire cauchemar, je te jure que je nous vomis dessus. » Lucy ne dit rien. Elle reste simplement immobile. « T’as pas autre chose à faire ? La boite de nuit pour les gothiques dans ton genre, c’est dans l’autre rue.  Maintenant, casse-toi, connasse. » Elle bouge enfin, avançant droit sur lui. Le bruit de ses bottes résonne sur les pavés. « C’est toi qui m’intéresse. On aime bien violer et tuer des étudiantes, hein ? » « Il va sortir une arme, agis vite ! » Lucy fait un bond sur le côté et s’aide du mur pour sauter sur la cible et lui asséner un violent coup dans la tempe avant même qu’il n’ait le temps de dégainer son arme. Elle se laisse tomber juste à côté, le souffle court. Il est à sa merci. Elle se penche sur lui. Elle pourrait le tuer, là, tout de suite. C’est ce que Morrigan voudrait, d’ailleurs. Mais Lucy n’est pas une meurtrière. Elle se contente donc de le trainer dans une cabine téléphonique, de déposer une clé USB à côté du corps inconscient – une clé contenant les éléments à charge – et d’appeler la police avant de quitter les lieux en vérifiant bien qu’elle n’a laissé aucune preuve de son passage.

***
Ils ont fini par t’appeler – nous appeler - la Justicière de Londres. Tu n’es pas arrêtée à Pete, non. Tu en as eu d’autres. Tu n’as jamais tué. C’est bien dommage, au passage. Ils ne méritent pas ta clémence. Ils n’ont pas eu de pitié, eux. Mais toi, tu as décidé que les tuer, c’était s’abaisser à leur niveau. Au départ, tes sorties nocturnes étaient espacées. Puis tu as fini par sortir deux fois par semaine. Pour enfin finir par faire des rondes afin d’empêcher des crimes d’avoir lieu. Le problème, Lucy, c’est que tu ne peux pas sauver tout le monde. Mes corbeaux ont des yeux partout mais tu dois agir en fonction de la situation la plus urgente. Tu ne peux pas sauver tout le monde et tu l’as appris à tes dépens. Le soir où tu as corrigé un dealer qui vendait ses cochonneries à des gamins, un type tuait toute sa famille deux quartiers plus loin. Mais tu ne pouvais pas le savoir. Tu ne pouvais pas le savoir et tu t’en es voulue. Les humains ne cesseront jamais de m’étonner. Vous êtes si faibles, si fragiles. Et pourtant vous voulez porter des fardeaux bien trop lourd pour vous. La vérité, c’est que vous avez un égo pire que le nôtre. Dans la grande roue de l’univers, vous n’êtes rien de plus qu’un grain de sable. Un grain de sable qui n’est pas assez puissant pour empêcher la machine de fonctionner. Mais vous continuez. Et vous voulez absolument montrer de quoi vous êtes capables. Votre pire ennemi, c’est vous-même. Par les fardeaux que vous voulez porter, vous créez vous-même vos propres démons. Vous êtes stupides. C’est à croire que vous aimez ça. Tu aimes porter cette responsabilité qui est en train de tuer à petit feu. Tu te fais du mal en te disant que tu aurais pu empêcher un évènement de se produire. Mais laisse-moi te dire une chose, Lucy. Tu n’aurais rien pu empêcher du tout. Tu ne peux pas être partout. Tu essaies, pourtant. Tu penses bêtement que tu peux concilier ta vie d’étudiante et de justicière. Tu en deviens par moment négligente, d’ailleurs.
Mar 13 Mar - 0:57
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